samedi 15 juin 2013

Cangahua

Vendredi je suis allé avec mon chef et un autre collègue en visite de terrain à Cangahua, un territoire proche de Quito où AVSF démarre un projet de développement agricole (irrigation, commercialisation, agro-écologie). L'idée était d'aller voir un peu le territoire et rendre visite aux personnes qui seront impliquées dans le projet pour les questionner sur leurs attentes. C'était aussi une façon de passer du temps avec l'équipe qui en sera en charge sur place. Le nom de ce projet est "Alpamanta", qui en Quichua veut dire "depuis le terre", joli non?
Ci-dessous quelques photos prises lors de cette journée:

Paysanne nous montrant sa parcelle de plantes aromatiques.

La culture des plantes aromatiques a permis à cette communauté d'augmenter ses revenus, notamment via leur commercialisation sur un marché de Quito. Cela a été un véritable changement pour ces paysans habitués à ne produire que l'alimentation pour la communauté, et leur a permis d'améliorer légèrement leurs conditions de vie.

Discours de la représentante de la communauté.
Ne sont venues que les femmes, souvent les premières interlocutrices pour parler de l'agriculture. Notez l'assortiment de panchos.

Conciliabule.

Panorama avec un champ de lupin en premier plan.
Le lupin ("chocho") est une culture traditionnelle et adaptée à ce terrain pentu et venteux, il est très mangé en Equateur notamment pour faire le "cevichocho".

Enfants.

Discussion avec l'équipe "irrigation".

Visite d'un ouvrage d'irrigation.
Mon chef (au milieu) a bossé pendant des années sur des programmes d'irrigation dans différents territoires d'Equateur. Maintenant il s'occupe de la coordination nationale, mais je trouve que sur la photo on voit bien que c'est resté "son truc". 

Serres de roses.
L'Equateur est devenu un gros producteur de roses au niveau mondial. C'est une culture en pleine expansion, qui défigure les paysages et utilise énormément d'eau et d'intrants notamment les pesticides, si bien qu'ici les gens considèrent qu'on ne peut travailler dans ces haciendas que 5 ans maximum si on ne veut pas être sûr et certain de choper un cancer. Une photo que j'aurais aimé prendre est l'entrée d'une hacienda de roses devant laquelle nous sommes passés, avec porte blindée, grillages et fils barbelés, et un garde armé et accompagné d'un chien de 1.60m au garrot. En gros "venez pas mettre votre nez dans nos affaires". Bon je n'ai pas pris la photo pour ne pas prendre de risques.

Plus d'infos sur le culture des roses en Equateur: 

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