Ces derniers jours/semaines j'ai un peu enchaîné les galères, la non moindre ayant été l'obtention d'un visa me permettant de prolonger mon séjour ici au delà des 3 mois accordés automatiquement aux touristes européens. Ce qui aurait dû être une formalité s'est transformé en parcours du combattant, j'ai dû me rendre au ministère des relations extérieures 7 fois en trois semaines, avec à chaque fois l'obligation de faire 2 aller-retour, 1 le matin pour avoir mon ticket, et 1 à midi pour être reçu. Enfin bon c'est fait, il était temps car j'arrivais au bout de mes 3 premiers mois le 11 mai, il s'en est donc fallu de 3 jours pour que je me retrouve illégal sur le territoire équatorien, avec une amende de 30$ par jour à la clé.
Pendant ce chemin de croix j'ai notamment eu affaire à un fonctionnaire absolument incompétent et irrespectueux, qui m'a fait venir plusieurs fois pour rien sans jamais se départir de son très grand mépris, acquis du haut de son pouvoir de nuire à son prochain. Encore une fois ce genre d'expérience permet de se rendre compte de la chance que nous avons en France d'avoir une administration rapide et efficace, et des fonctionnaires aimables. Sincèrement je pense que nous n'avons pas à nous plaindre de notre administration, et ce au delà de tout corporatisme.
Mon visa, enfin! |
Cette photo est un soulagement à double titre, car je l'ai prise avec mon nouvel appareil qui est arrivé de France hier. J'ai dû le faire venir de France car ici on ne trouve que des anciens modèles hyper chers. Je ne pouvais pas non plus le commander sur Internet avec les sites du type Amazon ou eBay car l'Équateur interdit ce genre de commerce au nom du protectionnisme économique. Cela explique peut-être que les magasins équatoriens, protégés de la concurrence du e-commerce, se permettent de vendre des modèles dépassés à des prix exorbitants (c'était la minute néo-libérale de ce blog).
L'ado sur la photo est Aron, avec qui je vais souvent jouer au basket et au football.
Mon nouvel appareil photo n'est pas très différent du précédent, j'ai hésité à en acheter un haut de gamme pour être à la hauteur des sujets et paysages superbes que je vois ici, mais le risque de me le faire voler à nouveau est trop grand pour y mettre beaucoup d'argent. Il a quand-même un meilleur zoom qui m'aidera peut-être à photographier les colibris qui sont magnifiques mais qui s'éloignent à chaque fois que je m'approche avec l'appareil photo, et quelques fonctionnalités assez marrantes comme les photos panoramiques. Il y a un coup à prendre pour les réussir, je me suis entraîné au bureau et à la maison, voici les deux premiers essais:
Le jardin du bâtiment d'AVSF. |
La cuisine de là où j'habite. |
Voilà maintenant que je suis débarrassé des ces petits désagréments j'espère à nouveau entamer une spirale positive, et cesser de pester sur les défauts des équatoriens car ce n'est pas du tout le but du voyage, et il y a assez de choses passionnantes dans ce séjour pour passer outre.
Lili : Chucha ! quelle aventure...
RépondreSupprimerespèce de gringo! ;)
RépondreSupprimerYo c'est Maya; moi je serais toi, je mettrais pas une photo de mon visa sur internet, sauf si tu veux te faire usurper ton identité ... (et je blague pas !)
RépondreSupprimerLe visa c'est juste un autocollant sur une des feuilles de passeport, je ne vois pas trop comment on pourrait utiliser la photo pour usurper mon identité? Et les informations que l'on voit ne sont pas du tout confidentielles, ici on te demande ton n° de carte d'identité (ou de passeport dans mon cas) 3 fois par jour, dès que t'achètes quelque chose par exemple.
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